Titre | Consommation, identité et intégration en Estonie et en Lettonie | |
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Auteur | Abel Polese, Oleksandra Seliverstova, Ammon Cheskin, Philippe Perchoc | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 77, 2017/1 Les incommunications européennes | |
Rubrique / Thématique | II. Rencontres et incommunications |
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Page | 141-150 | |
Résumé |
Abritant les plus grandes communautés de russophones et de Russes ethniques au sein de l'Union européenne, les républiques baltes ont attiré l'attention de nombreux universitaires et spécialistes du sujet de l'intégration des minorités nationales et leur capacité limitée d'intégrer les minorités russes. Pourtant, le point de départ de cet article est que les dimensions politiques et celles relevant des interactions économiques du quotidien peuvent être considérées séparément. Par conséquent, la limitation des droits politiques pour une partie de la population ne se reflète pas expressément dans la vie quotidienne, en tout cas pas dans celle de tous les russophones, qui sont peut-être mieux intégrés que l'on le présente habituellement. Particulièrement dans la jeune génération, il n'y a pas de sentiment de retourner « chez soi » quand ils visitent la Russie, mais plutôt celui d'appartenir à un entre-deux. De façon intéressante, cette attitude semble s'accompagner d'un rapport biaisé à l'État qui est à la fois brimant en termes politiques et peu respectueux de la langue et de la culture russe, mais aussi reconnaissant des opportunités économiques qu'il offre par rapport à la Russie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
With the largest Russian-speaking and ethnic Russian minorities in the EU, the Baltic republics have attracted attention from numerous academics and specialists with an interest in the subject of minority integration and the limited capacity for integrating Russian minorities. The initial premise for this article, however, is that the political dimensions and those relating to ordinary economic interactions can be considered separately. Consequently, the limitations on the political rights of part of the population are not expressly reflected in daily life, at least not among all Russian-speakers, who may in fact be better integrated than prevailing opinion suggests. Among the younger generation especially, there is no sense of “going back home” when they visit Russia, but rather a sense of belonging somewhere in between. Interestingly, this attitude seems to go together with a bias against the State, seen as politically oppressive and with little regard for the Russian language and culture, but also with recognition of the economic opportunities it offers compared to Russia. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_077_0141 |