Titre | Le GOP et la politique étrangère : vers un nouvel isolationnisme ? | |
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Auteur | Frédéric Heurtebize | |
Revue | Politique Américaine | |
Numéro | no 29, 2017/1 | |
Page | 119-141 | |
Résumé |
Le Parti républicain dispose d'ordinaire d'un avantage acquis auprès des électeurs sur les questions de politique étrangère. Plus enclin à un effort de défense soutenu, plus prompt à l'interventionnisme militaire et, surtout, plus intransigeant dans la défense de la souveraineté des États-Unis, il apparaît comme le meilleur garant de la sécurité nationale. En 2016, alors même que les questions internationales occupent une place importante, le GOP semble pourtant divisé. Si l'establishment reste fidèle à la ligne interventionniste qui domine depuis la présidence Eisenhower, le candidat investi prône un isolationnisme musclé qui fait fi de toute dimension idéaliste ou morale américaine. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Since the late 1960s, the Republican Party has established issue ownership over foreign policy. The GOP has shown a propensity to support large defense budgets and military interventionism, and to staunchly assert American sovereignty. As a result, it has appeared as the best guarantor of national security, especially in troubled times. Though radical Islamic terrorism has made national security a front-burner issue in 2016, the Republicans are seemingly unable to capitalize on their advantage due to divisions over policy. If the party establishment still supports an interventionist foreign policy, an approach that has prevailed since the Eisenhower presidency, the nominee advocates a muscular isolationism that ignores the moral and idealistic dimension of US foreign policy. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POLAM_029_0119 |