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Titre Scolarisation et vulnérabilité : les enfants réfugiés centrafricains dans la région de l'Est-Cameroun
Auteur Pierre Kamdem
Mir@bel Revue Espace Populations Sociétés
Numéro no 3 , 2016 Interroger et comprendre les effets d'échelles de la vulnérabilité
Rubrique / Thématique
Articles
Résumé Face aux afflux massifs de réfugiés en provenance de la République Centrafricaine dans la seconde moitié des années 2000, les services publics camerounais ont dû se réorganiser. Le secteur de l'éducation a connu la création de nouvelles structures à l'instar des inspections d'arrondissement de l'éducation de base, en guise de réponse à la présence de ces populations vulnérables.Cet article s'appuie sur un travail de terrain fait d'observations participantes et d'analyses de données primaires et secondaires collectées auprès de l'IAEB de Mandjou dans la région de l'Est-Cameroun. Il vise à mettre en évidence la nécessité de repenser ces structures publiques dans la mesure où, malgré de nombreux indicateurs favorables tels des soutiens internationaux multiformes, des atouts anthropologiques et économiques, et de la tradition de « terre d'asile » du Cameroun en général, elles ne parviennent toujours pas à se défaire des multiples pesanteurs entravant déjà leurs capacités d'assurer convenablement la scolarisation des enfants réfugiés dans leurs zones de compétence.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Facing the recent influx of refugees from the Central African Republic in the second half of the 2000s, Cameroonian public services had to be reorganized. It is the case in the education sector where the creation of new structures like the basic education district's inspections was a response to the presence of these vulnerable populations.This article leans on a field work made of participating observation and analysis of primary and secondary data collected in the IAEB of Mandjou in the region of East-Cameroon. It highlights the fact that despite of numerous favourable indicators like international supports, anthropological and economic assets, as well as the tradition of “asylum land” of Cameroon in general, these public structures need to be rethought and reorganized in order to escape the multiple burdens already hampering their capacity to provide proper schooling for child refugees in their areas of competence.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://eps.revues.org/7019