Titre | Matériaux Nouveaux et théorie de l'innovation | |
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Auteur | Laurence Dijksman-Valentin | |
Revue |
Vie et sciences de l’entreprise Titre à cette date : Vie & sciences économiques |
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Numéro | no 172, 2006/3 Innovation et gestion des risques | |
Rubrique / Thématique | Tribune libre |
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Page | 101-115 | |
Résumé |
L'innovation dans le domaine des matériaux nouveaux oblige à une remise à plat des théories traditionnelles de l'innovation. En effet, les nouveaux matériaux ont des caractéristiques techniques spécifiques et des conséquences sur l'organisation économique. En particulier, il devient indispensable de donner à l'information et aux connaissances une place centrale. Les conditions de leur émergence et de leur circulation déterminent la forme organisationnelle optimale de l'innovation. Les théories traditionnelles seront délaissées au profit des organisations en réseaux. Plus les réseaux se concentrent sur des technologies nouvelles, plus ils sont équilibrés et dépourvus de position dominante. L'homogénéité de niveau de compétence qui compose le réseau facilite la mise en place de liens informels et d'échanges d'informations par contact individuel. Ces réseaux de projet sont plutôt géographiquement concentrés. Le domaine de la protection de l'environnement leur offre d'importantes perspectives de développement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper aims at analysing the impact of the new materials on the theory of innovation. We first define the specificities of new materials and their impact of economic organization. It leads us to consider the classical theory as inadequate: the information is considered as a static item. The evolution of the economy shows us information concretely flowing between the participants within the innovation process. Taking note of this fact leads us to consider the knowledge networks as the most adapted organizational form of innovation. The new materials that transfer the line of technological knowledge require partnerships in a balanced form, without a dominant leading partner. The project network allows the members to build informal links and exchange information on the basis of personal contacts. It leads to geographical concentration. It multiplies the available knowledge for each partner. We mention a successful application in the field of environmental conservation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VSE_172_0101 |