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Titre L'utilité sociale de la banque en question. Quelques réflexions pour l'apres-crise
Auteur Gildas Barbot
Mir@bel Revue Vie et sciences de l’entreprise
Titre à cette date : Vie & sciences économiques
Numéro no 185-186, 2010/3-4 Crises et mutations
Rubrique / Thématique
Études
Page 120-147
Résumé Longtemps perçu comme un agent économique spécifique, dont la mission était de fluidifier les échanges, le rôle des banques est aujourd'hui mal compris du grand public, voire contesté. Par ses excès, le secteur bancaire n'a-t-il pas engendré la crise de 2007 ? Les cols blancs de la finance sont au cœur de multiples polémiques (salaires mirobolants, spéculation débridée,... ) Ce n'est pas tant le bien-fondé de ce sentiment qui nous intéresse que la remise en cause du pacte social entre les banquiers et la société et la question de la responsabilité sociétale des banques, qui en découle. Autant de questions dont l'enjeu ultime n'est rien moins que la restauration de la confiance entre la banque et les particuliers. Par delà les efforts de communication, la capacité du secteur bancaire à faire reconnaître sa légitimité constitue un préalable à la sortie de crise. Cette réflexion sur l'utilité sociale du secteur bancaire ouvre sur un débat plus vaste qui interroge les objectifs et les instruments de mesure de l'analyse économique.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Banks have always been recognized as a specific economic actor whose purpose was to accelerate economic activity. These days, however, the general public no longer understands clearly their role. On the contrary, banks played a key role in the financial market drift from which the 2007 global crisis originated. Additionally, the banking sector has caused numerous scandals, including overinflated earnings for traders, careless selling of credit, etc. As a result, we must reconsider the social contract that used to link bankers to society and review how bankers actually envisage the core business of banks. If banks want to restore confidence in the public, which is a precondition for emerging from the crisis, they must be prepared to initiate reconciliation with the public. However, this is not just a question of renewing communication, a reconciliation calls for the banks to reorient their business practices in order to restore legitimacy. The conclusion opens a wider debate about the appropriateness of actual goals and tools of economic analysis.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VSE_185_0120