Titre | Des économies très politiques. | |
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Auteur | Émilien Ruiz | |
Revue | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique | |
Numéro | no 134, 2017 L'État, objet d'histoire | |
Rubrique / Thématique | DOSSIER |
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Page | 65-85 | |
Résumé |
La France aurait toujours compté trop de fonctionnaires. Mais au fil des XIXe et XXe siècles, la dénonciation du nombre des agents de l'État a de plus en plus reposé sur des argumentations budgétaires : pour redresser les finances publiques et mieux rémunérer ses agents, il fallait réduire le volume de la fonction publique. Or, sans nier l'importance que les enjeux budgétaires peuvent parfois revêtir, cet article propose de faire un pas de côté et de prendre en considération les soubassements politiques des appels aux économies. L'objectif est ici de saisir les transformations de la perception de l'État que révèlent les mutations de la dénonciation du nombre de ses agents. Deux moments seront privilégiés : celui de l'avènement de la IIIe République et celui des deux après-guerres mondiales. Paradoxalement, à travers la permanence des dénonciations du nombre des fonctionnaires, l'examen de ces deux moments révèle une acceptation progressive du développement de l'État dans la France contemporaine. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://chrhc.revues.org/5753 |