Titre | Le petit peuple des sociologues : Anonymes et pseudonymes dans la sociologie française | |
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Auteur | Baptiste Coulmont | |
Revue | Genèses | |
Numéro | no 107, 2017/2 Années 1960-1970, les temps des possibles | |
Rubrique / Thématique | Savoir-faire |
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Page | 153-175 | |
Résumé |
Alors que l'usage des prénoms pour faire référence aux personnes enquêtées était inexistant en 1960, un travail d'objectivation quantitative portant sur un large corpus de textes sociologiques établit qu'un tiers des articles y font recours aujourd'hui. Cette forme d'écriture a quatre justifications : elle permet de saisir l'enquêté comme le personnage d'un récit, d'indiquer son origine sociale, de se positionner théoriquement, et aussi de retranscrire certains modes d'interpellation pendant l'enquête. Si cette volonté de singularisation semble présider au choix du prénom, l'enquête révèle que les enquêtés recevant un prénom sont surtout des membres des classes populaires ou des enfants – un petit peuple. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
While use of given names as pseudonyms for research informants was unheard of in the 1960s, an objective quantitative analysis of a large body of sociological texts has determined that one in three articles do so today. There are four justifications for this choice: it makes it possible to treat the informant as a character in a narrative, to indicate his or her social background, to position oneself theoretically, and to transcribe certain forms of address during the research process. Although this desire to singularize seems to dominate the decision to use first names, the study reveals that those referred to by their given names are mostly members of the working classes or children – or in other words, “the little guys.” Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GEN_107_0153 |