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Titre How They Become Spectral Flâneurs: Walking the City Haunting the Cinema in Kim Ki-Duk's 3-Iron
Auteur Seongho Yoon
Mir@bel Revue Sociétés
Numéro no 135, 2017/1 The Transnational Flâneur
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 53-62
Résumé Cet article examine 3-Iron (2004), un film de Kim Ki-duk, de la perspective de la flânerie spectrale. Chacun de ses films a été reçu différemment dans son pays d'origine et à l'étranger – Kim se trouvait pris dans un lien, car c'est un cinéaste qui a reçu des accolades et des succès de boxe modérée à l'étranger tout en manquant, à plusieurs reprises, de faire appel aux critiques et aux cinéphiles locaux. Curieusement, cette situation de Kim est, à la manière d'un palimpseste, alignée avec les façons dont il fait des films. Il habite à la tangente de l'industrie cinématographique comme un fantôme, et il rend possible le spectral d'une manière qui ne peut incarner qu'un flâneur spectral dans son onzième film 3-Iron. Ce flâneur ouvert un espace où Kim peut opérer à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie cinématographique. Le personnage du flâneur spectral vient à la place de Kim, et 3-Iron devient une allégorie bizarre, finalement convaincante, du réalisateur fantôme qui a fait un film sur les fantômes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This article examines Kim Ki-duk's 2004 film, 3-Iron through the lens of spectral flânerie. Each of his films evinces a disjuncture in the reception of the controversial director at home and abroad – the bind Kim gets caught in as a filmmaker who has garnered accolades and moderate box office successes overseas while failing time and again to appeal to local critics and audiences. Interestingly, this predicament of Kim is in the manner of palimpsest aligned with the ways in which he makes films at a tangent to the film industry he inhabits like a ghost and he makes the spectral possible in a way that only a spectral flâneur-character can embody in his eleventh film 3-Iron. A space opened up by this flâneur enables Kim to operate both within and astride the cracks of the film industry. The spectral flâneur-character comes to stand in for Kim and 3-Iron becomes a bizarre but ultimately compelling allegory of the ghost-like director who has made a film about ghosts.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOC_135_0053