Titre | On Tamil poetical compositions and their “limbs”, as described by Tamil grammarians (Studies in Tamil metrics-1) | |
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Auteur | Jean-Luc Chevillard | |
Revue | Histoire, Epistémologie, Langage | |
Numéro | vol.33, n°2, 2011 Histoire des idées linguistiques et horizons de rétrospection - II | |
Rubrique / Thématique | Histoire des idées linguistiques et horizons de rétrospection - II Articles |
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Page | 121-144 | |
Résumé |
Écrire l'histoire de la tradition grammatical tamoule, c'est essayer d'expliciter la genèse, les éléments constitutifs et la finalité d'un dispositif qui s'est progressivement mis en place au cours du premier millénaire de notre ère. La cible principale de ce dispositif semble avoir été la caractérisation détaillée d'une langue raffinée, qui était peut-être l'un des composants dans une situation de diglossie, ressemblant à la situation actuelle, et qui serait adéquate pour la composition métrique (yāppu) par des poètes d'une variété de textes poétiques (ceyyuḷ), répartis en différents genres, le plus important étant pāṭṭu «chanson/ poème » . En conséquence, on observe la transmission en parallèle d'un corpus poétique qui s'enrichit progressivement et d'une série de traités grammaticaux. Le plus ancien traité disponible est le Tolkāppiyam, dont l'avant-dernier chapitre, le Ceyyuḷiyal, donne une caractérisation des 34 «membres » (uṟuppu) de la poésie. La liste des membres peut être divisée en sous-groupes, dont certains sont examinés dans cet article, notamment du point de vue de leur adéquation descriptive par rapport au corpus poétique aujourd'hui disponible, ainsi que du point de vue du caractère naturel (par rapport à la langue tamoule) des catégories utilisées. Vient ensuite un examen de l'articulation entre les catégories utilisées par le Tolkāppiyam (et son premier commentateur Iḷampūraṇar) et celles que nous trouvons dans des traités postérieurs tels que le Yāpparuṅkalam (et son commentaire). Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In writing a history of the Tamil Grammatical Tradition, one must try to make explicit the genesis, the constituent elements and the purpose of an ensemble that was gradually put together during the First Millenium of the Common Era. The main purpose of that collective endeavour seems to have been the detailed characterization of a refined language, which was possibly one of the components in a diglossic situation (analogous to that of Tamil today). That refined language would be used for the metrical composition (yāppu) by poets of a variety of poetical texts (ceyyuḷ) falling under different genres, the dominant one being pāṭṭu “ song/ verse”. As a consequence, we observe the simultaneous transmission of a poetical corpus, progressively enriched, and of a series of grammatical treatises. The oldest treatise available is the Tolkāppiyam, which gives in its penultimate chapter, the Ceyyuḷiyal, a characterization of the thirty-four “ limbs” (uṟuppu) of poetical compositions. Those limbs are subdivided into several groups, which are examined in this article, particularly with a view to matching them with phenomena attested in the existing poetical corpus and to assessing how naturally they fit the Tamil language. This is followed by an examination of the relationship between the conceptions found in the Tolkāppiyam (and its first commentator, Iḷampūraṇar) and those found in later metrical treatises such as the Yāpparuṅkalam (and its commentary). Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2011_num_33_2_3223 |