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Titre Formes et usages du discours historiographique chez les grammairiens français
Auteur Jean-Marie Fournier, Valéry Raby
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.28, n°1, 2006 Histoire des idées linguistiques et horizons de rétrospection
Rubrique / Thématique
Histoire des idées linguistiques et horizons de rétrospection
 Articles
Page 51-75
Résumé La question de l'horizon de rétrospection des grammairiens français est ici appréhendée par le biais de ses représentations discursives. La référence explicite aux oeuvres grammaticales du passé est considérée sur le long terme, du 16e au début du 19e s., à partir d'un corpus d'ouvrages représentatifs. Trois configurations discursives majeures sont examinées: la mention, allusive ou nominative, des grammairiens du passé inscrite dans le texte même des grammaires; la compilation historiographique, représentée par le genre de la «bibliothèque»; enfin le traité historiographique proprement dit, tel qu'il naît à la fin du 18e s. sous la forme du «discours des progrès». L'examen et la comparaison de ces diverses manières de dire le passé de la discipline permet d'éclairer l'apparition, dans la deuxième moitié du 18e s., d'une conscience de l'historicité des théories linguistiques.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais In this paper, we examine the range of the perspectives taken on the past of grammatical theory (retrospective horizon [ horizon de rétrospection]). This issue is addressed through a typology of discursive representations which belong to a period extending from the 16th century to the beginning of the 19th. We distinguish three major discursive representations. First, simple mentions, allusive or personal, of previous grammarians, as they can be encountered in grammars. Secondly, historiographical compilations, which fall within the genre of bibliothèques. Thirdly, historiographical essays properly speaking, which, at the end of the 18th century, take the shape of tableaux des progrès (or «sketches of a picture of progress»). These various ways of referring to the past point to a new awareness of the historicity of linguistic theories, which is seen to emerge in the second half of the 18th century.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2006_num_28_1_2866