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Titre Simboli, voci, oggetti et similia. Note di discussione su : F. Lo Piparo, Aristotele e il linguaggio. Cosa fa di una lingua una lingua, Roma-Bari, Laterza, 2003
Auteur Costantino Marmo, Stefania Bonfiglioli
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.25, n°2, 2003 Les syncatégorèmes
Rubrique / Thématique
Les syncatégorèmes
 Discussions
Page 161-194
Résumé Cet article a pour but de lire et d'interpréter encore une fois le célèbre incipit du De interpretatione, à travers une reconsidération du signifié de quelques termes aristotéliciens essentiels, comme, par exemple, sýmbolon, sunth 'kē et phōn'. Le départ de la note est constitué par un livre de Franco Lo Piparo, Aristotele e il linguaggio, qui est très fécond dans cette direction, en vertu de son approche philologique et comparative par rapport à de nombreux autres textes peripatéticiens, pas seulement ceux qui sont consacrés aux questions linguistiques. L'article suit deux lignes principales. La première prête attention au rôle que la théorie d'Aristote sur l'articulation linguistique, axée autour du terme grámma, peut avoir joué dans sa sémantique, et, en outre, dans toute théorie grammaticale ultérieure. La deuxième envisage les problématiques de la référence et leur possible influence sur le débat moderne: celle du prâgma, considéré d'un point de vue sémiotique, et non pas ontologique comme c'est l'usage, et celle de l'homoíōsis, dont la nouvelle traduction par «similarité» va impliquer beaucoup de questions concernant l'iconicité.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The aim of this paper is to read and interpret once again the famous beginning of De Interpretatione, reconsidering the meaning of some basic Aristotelian terms such as, for instance, sýmbolon, sunth 'kē and phōn'. The starting point is a book written by Franco Lo Piparo, Aristotele e il linguaggio, which gives many suggestions in this direction through a philological and comparative approach to many Aristotelian texts, not only those explicitly devoted to linguistic issues. The paper follows two main lines of analysis. The first pays particular attention to the role which Aristotle's theory of linguistic articulation, focused on the term grámma, might have played in his semantics, and later on all grammatical theories. The second deals with the issues of reference and their possible influence on the modern debate: that of prâgma, considered not in the usual ontological way but in a semiotic way, and that of homoíōsis, whose translation by similarity involves several questions about iconism.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2003_num_25_2_2214