Titre | Hébreu, arabe et araméen chez quelques auteurs juifs (Xe-XIe siècles) et chrétiens (XVIe-XVIIe siècles) | |
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Auteur | Sophie Kessler-Mesguich | |
Revue | Histoire, Epistémologie, Langage | |
Numéro | vol.23, n°2, 2001 Dix Siècles de Linguistique Sémitique | |
Rubrique / Thématique | Dix Siècles de Linguistique Sémitique Articles |
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Page | 13-37 | |
Résumé |
Chronologiquement parlant, la comparaison systématique des langues sémitiques a suivi celle des langues indo- européennes, et pourtant, dès le Xe siècle, les grammairiens juifs arabophones ont rapproché, dans des ouvrages de nature et d'ampleur diverses, le lexique et la grammaire des trois langues qu'ils pratiquaient à l'écrit et /ou à l'oral: l'hébreu, l'arabe et l'araméen. Rédigés en arabe, ces ouvrages n'ont pas été connus des philologues et des biblistes des XVIe-XVIIe siècles, qui ont à leur tour rapproché les langues « orientales ». Le but de cet article est de présenter quelques-uns de ces travaux et d'en mesurer l'ampleur exacte : doit-on les considérer comme les précurseurs, voire les fondateurs de la grammaire comparée des langues sémitiques? Et si l'on répond négativement à cette question, quelle place leur donner dans l'histoire des idées linguistiques ? Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
abstract : From a chronological point of view, the systematic comparison of Semitic languages followed the discoveries about the structure and kinship of the Indo-European ones. However, as early as the Xth century, Jewish grammarians — who used Arabic as their vernacular and read the Bible and its commentaries in Hebrew or Aramaic — wrote treatises of different kinds, in which they compared the lexical and (to a lesser extent) the grammatical features of the three languages. Those works were written in Arabic and therefore ignored by the philologists and Bible scholars of the XVIth-XVIIth Century, who themselves brought together what they called the « Oriental » languages. The aim of this paper is to present some of those works and to assess their exact scope : are they to be seen as the founders of comparative Semitic linguistics ? And if the answer is negative, which place do they hold in the history of linguistic sciences ? Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2001_num_23_2_2831 |