Contenu de l'article

Titre Enjeux psycholinguistiques de quelques représentations de l'acquisition à la fin du XIXe, début du XXe siècle
Auteur Christian Puech
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.17, n°1, 1995 Théories du langage et enseignement des langues (fin du XIXe siècle/début du XXe siècle)
Rubrique / Thématique
Théories du langage et enseignement des langues (fin du XIXe siècle/début du XXe siècle). Jean-Louis Chiss et Daniel Coste [Dirs.]
 Articles
Page 163-183
Résumé Les représentations de l'apprentissage linguistique occupent à la fin du XIXe siècle-début XXe une place à la fois importante et marginale. Si les enquêtes empiriques abondent, les développements théoriques sont la plupart du temps subordonnés à des enjeux de linguistique générale et/ou de psychologie fondamentale (Delacroix). Le thème du langage intérieur, omniprésent dans Tes débats psycholinguistiques, semble concentrer une part importante de ces enjeux, et il module, dans une perspective génétique plus ou moins abstraite, le traditionnel problème des rapports pensée/langue (Egger). Quant à l'école, elle apparait (quand elle apparait) soit comme une modalité « artificielle » de la transmission dont il faut évaluer au plus juste l'efficacité (Henry, Bally), soit comme l'obstacle (la tradition grammaticale scolaire) à une théorisation de la phrase (vs du mot) dans le développement individuel (Sechehaye), comme dans le fonctionnement « adulte » de la langue.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Although the representations of language learning abound at the turn of the century, their place is marginal. Empirical investigations are plentiful, yet the theoretical developments depend on issues in general linguistics and/or fundamental psychology (Delacroix). The theme of mental language, which pervades the psycholinguistic discussions, seems to be the focal point of what is at stake and it shapes the traditional problem of the language/thought relationship in a fairly abstract genetic perspective. School — when it is mentioned — is viewed either as an artificial mode of the transmission process whose efficiency should be strictly assessed, or as an obstacle (the school grammar tradition) to a théorisation of the sentence (as opposed to the word) in the child's individual development (Sechehaye) as well as in « adult » language.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1995_num_17_1_2407