Titre | Terminologie transparente et formalisme caché | |
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Auteur | Jean-Luc Chevillard | |
Revue | Histoire, Epistémologie, Langage | |
Numéro | vol.13, n°2, 1991 Théories et données | |
Rubrique / Thématique | Théories et données Articles |
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Page | 71-83 | |
Résumé |
Être grammairien dans le domaine indien, c'est faire vivre des constructions théoriques, mais c'est aussi savoir traduire des textes dans une langue artificielle, la langue de paraphrase. Quant au discours théorique, il se nourrit lui aussi d'innovation linguistique, sous les espèces de la création lexicale, et de la désignation d'entités complexes. Si l'attention s'est plus souvent porté sur l'aspect résultats (en terme de classifications, de règles, etc.) des discours grammaticaux, cette étude est centrée sur leurs moyens, c'est-à-dire sur la composante pratique qui les sous-tend. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In order to become a scholar in classical Tamil (South India), one had to master a grammatical system, which included being able to translate poetical texts in an artificial language, used for paraphrases. Theoretical discourse displays an innovative linguistic activity, when it coins a terminology and when it designates complex entities. While some descriptions of grammatical traditions deal mostly with their results (classifications, rules, etc.), this paper is more concerned with their means, i.e. with their practical component. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1991_num_13_2_2333 |