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Titre Lingua teutonum victrix ? Landmarks in German Lexicography (1500-1700)
Auteur William Jervie Jones
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.13, n°2, 1991 Théories et données
Rubrique / Thématique
Théories et données
 Articles
Page 131-152
Résumé La lexicographie germanique possède une histoire longue et multiple, qui demeure largement inédite, bien que de nombreuses études, à visée générale ou plus monographique, lui ait été dédiée. Avec le déclin des anciens vocabulaires latin-allemand autour de 1500 différents types de dictionnaires acquièrent progressivement de l'importance : par exemple, dictionnaires scolaires latin-allemand, dictionnaires de « mots étrangers », dictionnaires bilingues allemand-français et allemand-italien, et glossaires de langue spécialisée. Une série d'ouvrages témoigne de l'importance croissante des contacts de l'allemand avec les autres langues, d'une large attention pour son statut et sa pureté, d'une autonomie grandissante du composant germanique et d'une approche qui, tout en étant généralement prescriptive, est en même temps consciemment néologique. Cet article présente une analyse concise de quatre contributions de premier plan : Petrus Dasypodius (1535-36), Josua Maaler (1561), Kaspar Stieler (1691) et Matthias Kramer (1700-02), en portant une attention particulière aux deux derniers.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais German lexicography has a long and many-stranded history which is as yet largely unwritten, despite a number of general and more specific studies in the field. With the demise of the late medieval Latin- German vocabularies about 1500, various types of lexicon gradually assume prominence, for example the Latin-German school dictionary, the dictionary of 'foreign words', bilingual German-French and German-Italian dictionaries, and glossaries of specialised language. A series of works bears witness to the increasingly intensive contact of German with other languages, a widespread concern for the status and purity of German, the growing autonomy of the German component, and an approach that is generally prescriptive, at times also consciously neologistic. This essay offers a concise characterisation of four prominent contributions, those of Petrus Dasypodius (1535-36), Josua Maaler (1561), Kaspar Stieler (1691) and Matthias Kramer (1700-02), with particular attention to the last two.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1991_num_13_2_2336