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Titre Pistas para entender una mofa entre los jovenes uruguayos de izquierda de fines de los sesenta
Auteur Vania Markarian
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 217, 2014 1968 dans les Amériques
Rubrique / Thématique
1968 en Amérique Latine
Résumé Cet article s'inscrit dans un plus large projet dédié à l'impact d'idées et de pratiques globales liées à la jeunesse sur la construction d'identités politiques locales, tout particulièrement dans le cas de groupes et de partis de gauche qui ont participé au mouvement de 1968 en Uruguay. A un moment où ces groupes étaient à la recherche de réponses politiques face à un niveau historique de mobilisation populaire et syndicale, dans une période de crise économique et de répression politique elle aussi sans précédent dans l'histoire du pays, des milliers de jeunes hommes et de jeunes femmes sans expérience politique ont testé les limites des structures et de formes de lutte existantes. Cette période se caractérise par une extrême fluidité au sein de la gauche politique et par les efforts de nombreuses organisations, tant anciennes que nouvelles, pour attirer ces jeunes et intégrer leurs intérêts et leurs pratiques. A partir de l'analyse d'un slogan utilisé par les jeunesses du Parti communiste, cet article est consacré à la manière dont les débats concernant les exigences de l'engagement révolutionnaire ont influencé les rôles dévolus aux hommes et aux femmes qui étaient en train de devenir actifs au sein de différentes organisations de gauche.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper is part of a larger project on the impact of global ideas and practices related to “being young” on the construction of local political identities, particularly regarding the leftist groups and parties that took part in the student movement of 1968 in Uruguay. In a moment when these groups were searching for political answers before unprecedented levels of popular mobilization and labor organizing amidst an economic crisis and a repressive attitude by the government also withougt precedent in national history, thousands of young men and women with no political experience tested the limits of previous structures and ways of struggle. It was a time of extreme fluidity within the political left, with new and old organizations trying to attract these youngsters and integrate their interests and habits. Based on the analysis of a motto used by the youth branch of the Communist Party, this paper deals with the ways in which the debates on the demands of revolutionary commitment impacted on the roles demanded from the men and women who were becoming members of the different leftist organizations.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/1700