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Titre La devoción del salvaje. Religiosidad zapatista y silencio gráfico
Auteur Ariel Arnal
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 219, 2015 Fotografía, cultura y sociedad en América Latina en el siglo XX. Nuevas perspectivas
Rubrique / Thématique
I Algunas visiones sobre la revolución mexicana, principios del siglo XX
Résumé Pendant la période officielle de la Révolution mexicaine, 1910-1919, le mouvement armé dirigé par Emiliano Zapata fut constamment l'objet d'un traitement graphique dans la presse de Mexico. Hormis la courte période du gouvernement de la Convention dans la capitale (1915), la photographie sur le zapatisme fut généralement utilisée pour dénigrer l'Armée du Sud, à laquelle étaient opposées les valeurs traditionnelles de nationalisme, religion et famille. Un sujet, cependant, ne fit jamais l'objet d'une publication dans la période considérée : celui de l'utilisation de symboles religieux par les surianos. Dans les archives, en revanche, un très grand nombre de photographies témoigne du profond sentiment religieux de l'armée zapatiste et de ses caudillos. Tant l'utilisation desdits symboles par les rebelles que leur omission dans la presse de la capitale révèlent la construction d'un discours éditorial qui s'appuie paradoxalement sur le silence ; un silence si éloquent qu'il peut être considéré comme un véritable acteur dramatique.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais During the official period of the Mexican Revolution, 1910 – 1919, the armed movement headed by Emiliano Zapata was a permanent subject for photographers working for the Press in Mexico City. Except for the short period of the Conventionist Government in the Capital City (1915), photography was repeatedly used to denigrate the Southern Army. This was opposed to the traditional values of nationalism, religion, and family. Nevertheless, during the above-mentioned period, there is a topic that was never broached: the use of religious symbols by the “surianos” (Southern Army). On the other hand, countless photographs have been found in the archives that document the deep religious feeling among the Zapatista Army and its “caudillos” (leaders). From this point of view, the use of religious symbols by the rebels as well as the omission of this valuable information by the Press in Mexico City tell us about the building of an editorial discourse that is paradoxically supported by silence, a silence that becomes a truly dramatic actor and can be considered as profoundly eloquent.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/2111