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Titre Em foco a galeria dos condenados da casa de correção: diferentes modos de ver
Auteur Marilene Rosa Nogueira da Silva
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 219, 2015 Fotografía, cultura y sociedad en América Latina en el siglo XX. Nuevas perspectivas
Rubrique / Thématique
IV Arte y sociedad a través de la fotografía, siglos XIX y XX
Résumé Dans un bureau de la Maison de Correction de Rio de Janeiro (Brésil) fondée en 1850, l'un des détenus transforma les prisonniers en de drôles de modèles. Les portraits qui représentent les débuts de l'utilisation au Brésil de la photographie comme instrument d'identification criminelle composent les albums de la Collection de Doña Theresa Christina –Section des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale. L'expérience photographique, coordonnée par le médecin et directeur de la prison Luis Vianna de Almeida Valle, se conjugue au projet de classification anthropologique des fiches médico-psychologiques comportant des informations sur la personnalité et les antécédents héréditaires des prisonniers. L'ensemble des esclaves identifiés par leurs origines se détache de l'ensemble. Ces portraits de prisonniers se transformèrent en symboles de technologie une fois montrés à l'Exposition Internationale de Philadelphie en 1876. C'est aujourd'hui une archive historique et le point de départ d'une recherche qui analyse la prison comme un lieu de châtiment dans la ville de Rio de Janeiro.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In an office of Rio de Janeiro's correction center, founded in 1850, one of the convicts turned his fellow prisoners into a new type of models. These portraits mark the early use of photography as a tool for criminal identification in Brazil. They can be found in the files of the Doña Theresa Christina Collection of the Manuscripts Section in the National Library. This photographic experience, which was supervised by Luis Vianna de Almeida Valle―who was both the warden and the doctor of the prison―complemented the practice of resorting to anthropology to classify the prisoners and determine their personalities and hereditary antecedents through the use of medical and psychological profiles. Particularly striking is a set of photographs of slaves, identified by their origins. Those portraits of prisoners became symbols of technology once exhibited at the World Fair in Philadelphia in 1876. Today, they are a historical archive, used as a starting point to study the prison as a place of punishment in the city of Rio de Janeiro.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/2266