Titre | De quelques obstacles à la négociation collective en Algérie | |
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Auteur | Leila Hamdan | |
Revue | Revue internationale de droit comparé | |
Numéro | vol. 51, no. 3, 1999 | |
Rubrique / Thématique | VARIÉTÉS |
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Page | 649-657 | |
Résumé | La détérioration des conditions de vie des travailleurs emporte des inégalités sociales de plus en plus nettes se traduisant le plus souvent par des grèves. L'augmentation de salaire et la préservation de l'emploi sont les revendications principales. Par ailleurs, la libéralisation du droit du travail a transformé le paysage des relations professionnelles entraînant une rationalisation du rapport conflictuel causé par le maintien de l'ex-syndicat unique dans une situation privilégiée, l'émergence d'une nouvelle forme de classe salariale représentée par un mouvement syndical autonome, enfin la prise de conscience de l'exclusion née essentiellement de l'absence d'écoute des pouvoirs publics. Pour éviter que les protestations sociales ne prennent une ampleur incontrôlable, le nouvel édifice législatif de 1990 offre aux partenaires sociaux divers moyens légaux pour inscrire leur action dans un cadre normatif mis à leur disposition pour dialoguer, négocier et conclure un accord qui sanctionnerait les mesures d'apaisement. Mais la difficulté des intervenants sociaux à se mettre autour d'une table de négociation, l'objet sensible à débattre — rapport salarial et protection sociale—, traduisent les obstacles à la mise ne place d'un dialogue serein dans un climat où l'État demeure le protecteur de l'ordre social. | |
Résumé anglais | The deterioration of the workers' living conditions has led to more and more distinct social inequalities resulting most often in strikes. The increase in salaries and protection of employment are the main daims. On the other hand, the liberalisation of labour law has changed the scenery of professional relations involving rationalisation ofthe conflictual relation caused by : the keeping of the former single Trade union in a privileged position, the emergence of a newform ofa nage-earning class representee by an autonomous trade union movement, and consciousness raising about being excluded resulting essentially front the absence of the Administration's concern for dialogue. In order to prevent social protests from taking uncontrollable dimension, the new legislative structure of 1990 provides social partners with different legal means in order to list their action in a normative framework which is placed at their disposai with a view to discussing, negotiating and concluding an agreement which would bring about satisfactory assurance. However the difftculty of the social intervening parties to sit and negotiate, the important point namely — relations pertaining to wages and social protection —, express the obstacles to institute a peaceful dialogue in an environment in which the State remains the protector of the social order. | |
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ridc_0035-3337_1999_num_51_3_18255 |