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Titre L'ambiguïté de la zone relationnelle dans un collectif de télétravailleuses : une étude de cas dans une agence de placement de personnel
Auteur Lucie Enel
Mir@bel Revue Communiquer
Numéro no 19, 2017 Animation et gestion des communautés en ligne
Page 125-144
Résumé À travers cette recherche, centrée sur une approche communicationnelle, nous cherchons à comprendre quels sont les enjeux relationnels entourant la construction d'un collectif de travail en contexte de télétravail à partir de l'expérience de télétravailleuses œuvrant dans une agence de placement de personnel. Pour ce faire, nous interrogeons les pratiques communicationnelles et la dynamique relationnelle d'une équipe dont les membres pratiquent exclusivement le télétravail à domicile. Les résultats démontrent une certaine ambiguïté entourant la zone relationnelle; d'un côté, les travailleuses éprouvent un fort sentiment d'appartenance à leur équipe et perçoivent même la distance physique comme le principal facteur à l'origine de la bonne entente dans l'équipe. D'un autre côté, une grande partie des divergences entre les travailleuses ne peuvent être mises à jour. Ainsi, nous concluons que la distance physique ne démantèle pas le collectif de travail, mais le fait exister de façon paradoxale, sur un mélange de malentendus et de représentations, duquel il résulte une cohésion de surface.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In this study centered around a communicational approach, we investigate the relational issues surrounding the development of a work collective from the experience of teleworkers in an employment agency. To that end, we question the communication practices and relational dynamics of a work team whose members work exclusively remotely. The results show some ambiguity surrounds the relational zone. On one hand, the workers strongly feel that they belong to their team, and even perceive the physical distance as the main factor responsible for good relationship in the team. On the other hand, most of the divergences between workers cannot be revealed. Thus, we argue that physical distance does not dismantle the work collective, but make it exist in a paradox that results from misunderstanding and individual representations, ultimately leading to superficial cohesion.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://communiquer.revues.org/2186