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Titre ‪Marchés licites et illicites‪ : Une dualité nécessaire à la fin du Moyen Âge ?
Auteur Isabelle Theiller
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Numéro no 54, 2017/1 Aux marges du marché
Page 19-29
Résumé À la fin du Moyen Âge, seul le roi détient le droit de créer de nouveaux marchés. Accordés à un seigneur par lettre patente, ces marchés se réunissent chaque semaine et sont en principe les seuls autorisés. Pourtant des rassemblements commerciaux illicites se réunissent également. Dévoilés par des procédures judiciaires, ces marchés que tout semble condamner laissent pourtant entrevoir une autre réalité. Celle de marchés qui fonctionnent avec l'assentiment tacite des seigneurs, des communautés d'habitants voire de l'institution royale. Pour comprendre cette tolérance, la réflexion doit alors prendre en considération les contraintes géographiques, la notion de seigneurie ou encore l'intention, souvent implicite, de la royauté de faire perdurer des rassemblements illicites parce qu'ils contribuent à l'amélioration du système économique.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais At the end of the Middle Ages, only the king could create new markets. By issuing a Letter Patent the king authorised a seignior to hold a market every week and, theoretically, it was the only market allowed. Nevertheless illicit markets also gathered. Revealed by legal prosecutions, these unauthorised markets reflect another reality. One in which the gathering of these markets were tacitly approved by the seignior, the inhabitants' communities and the royal authorities. To understand this leniency, the analysis should consider the geographical limitation, the seigniorie's impact, and the (implicit) king's will which was always justified in terms of relevant market's contribution to the economic system improvement.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://journals.openedition.org/rives/5161