Contenu de l'article

Titre ‪Panem et circenses‪ : L'approvisionnement du marché privé en blé fiscal, ou les circuits parallèles des acteurs institutionnels de l'Empire
Auteur Gilles Bransbourg
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Numéro no 54, 2017/1 Aux marges du marché
Page 75-89
Résumé À la fin de la République, Rome devient la plus grande mégapole de la Méditerranée antique. Contrairement à Alexandrie, elle ne s'appuie pas sur un hinterland favorable. Assurer son ravitaillement devient alors le principal défi logistique que doit relever le pouvoir romain. La prise de contrôle par Rome de l'ensemble des zones de production céréalière de la Méditerranée lui permet en théorie de disposer de marges de manœuvre, une fois le développement d'une flotte et de facilités portuaires adaptées réalisé au 1er siècle de notre ère. Que devient alors ce blé excédentaire ? Les sources sur ce sujet demeurent très parcellaires, et c'est à travers le recoupement d'indices séparés chronologiquement et géographiquement que les effets de levier politiques et financiers dont profitent les autorités apparaissent petit à petit. Les pratiques varient dans le temps et l'espace, le public côtoyant le privé, mais le pragmatisme du pouvoir romain ne se dément jamais.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais ‪At the end of the Republic, Rome is the largest metropolis of the ‪ ‪ancient Mediterranean world. Unlike Alexandria, there is no favourable hinterland ‪ ‪to provide it with food staples. As a result, its supply became Roman authorities' main ‪ ‪logistical challenge. The takeover by Rome of all cereal production areas of the ancient world allows some theoretical leeway, once the development of a fleet and port facilities adapted to the task is achieved by the 1‪ ‪st‪‪ century CE. What then becomes of this surplus wheat? The sources on this subject remain very fragmented, and it is through the comparison of chronologically and geographically scattered indices that the degree of political and financial leverage enjoyed by the authorities appears gradually. Practical implementations varied according to time and space, mixing private and public actors together, but Rome never failed to display its usual political realism.‪
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rives/5210