Titre | Les élites éthiopiennes formées en URSS et dans les pays du bloc socialiste : une visibilité éphémère ? | |
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Auteur | Tassé Abye | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | no 226, 2017/2 Élites de retour de l'Est | |
Rubrique / Thématique | études & essais |
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Page | 289-312 | |
Résumé |
Au regard du grand nombre d'anciens étudiants éthiopiens partis se former en URSS, dans d'autres pays du bloc de l'Est et à Cuba, on aurait pu s'attendre à ce qu'ils aient une influence durable sur l'organisation sociale et l'administration publique éthiopienne. Pourtant, selon les observations réalisées et une recherche préliminaire, les anciens étudiants d'URSS et des pays de l'Est semblent être devenus quasiment invisibles et très discrets en Éthiopie. L'envoi massif d'étudiants dans les pays de l'ancien bloc soviétique, en particulier durant le Derg, ne peut être compris sans prendre en compte la politique ancienne d'envoi des élites éthiopiennes vers des institutions étrangères, et surtout le mouvement étudiant, sa radicalisation, et sa scission en 1974. Mais l'engagement politique des anciens étudiants ne paraît pas avoir été directement lié à leur formation dans un pays de l'Est ou dans un pays occidental. De plus amples recherches sont nécessaires pour vérifier l'hypothèse proposée dans cet article selon laquelle les Éthiopiens formés à l'étranger ne sont guère parvenus à s'imposer ou à imposer leurs visions de manière durable sur la scène politique du pays, la domination de cette scène politique et de l'administration par des élites politiques formées principalement en Éthiopie ayant jusqu'à présent été forte. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Given the significant number of former Ethiopian students trained in the USSR, other Eastern bloc countries and Cuba, one would have expected them to have a lasting influence on the country's social, political and economic organization, in general, and its public administration, in particular. Yet observations and preliminary research indicate that former students of the USSR and the Eastern bloc countries seem to have become almost invisible and very discreet in Ethiopia. Sending massive numbers of students to the countries of the former Soviet bloc, especially during the Derg, cannot be understood without taking into account past policies and practices of sending Ethiopian elites to foreign institutions, the student movement, its radicalization and scission after 1974. Meanwhile, the political involvement of former students does not seem to have been directly linked to the education received in Eastern or Western countries. More research is needed to test the hypothesis proposed in this article that foreign-trained Ethiopians have failed to make their presence felt or impose their visions sustainably on the political scene of the country, which instead continues to rely heavily on political elites educated within Ethiopia. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_226_0289 |