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Titre Anatomie de la révolution sandiniste
Auteur Gilles Bataillon
Mir@bel Revue Problèmes d'Amérique Latine
Numéro no 105, été 2017 Les jeunes en Amérique latine : Société et jeunesse
Rubrique / Thématique
Varia
Page 69-100
Mots-clés (matière)critique dictature guérilla histoire livre mouvement révolutionnaire parti politique pouvoir politique régime politique vie politique
Mots-clés (géographie)Nicaragua
Résumé Révolutionnaire de la première heure, membre du premier gouvernement révolutionnaire nicaraguayen, Moisés Hassan fut un des premiers cadres sandiniste à prendre ses distances avec le Front sandiniste et ses prétentions à devenir un parti-État en surplomb de la révolution. Son essai La malédiction du Güegüense est l'une des tentatives les plus abouties de penser la révolution sandiniste et sa défaite puis la transformation de son leader, Daniel Ortega, en un nouveau dictateur à l'image de celui renversé en 1979. Son livre est tout à la fois une réflexion sur la culture politique nicaraguayenne et son caudillisme dont ne s'est jamais affranchi le mouvement révolutionnaire. Moisés Hassan offre aussi des vues nouvelles sur la façon dont le Front sandiniste imposa son hégémonie sur les autres composantes de la révolution. Il offre ensuite une analyse novatrice des mécanismes du pouvoir révolutionnaire et des phantasmes totalitaires.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Anatomy of the Sandinista Revolution
A lifelong revolutionary and a member of the first Nicaraguan revolutionary government, Moisés Hassan was one of the first Sandinista cadres to distance himself from the Sandinista Front and its pretensions to becoming a party of state above the revolution. His essay, La malédiction du Güegüense (The Curse of Güegüense) is one of the most finished attempts to think about the Sandinista revolution and its defeat after the transformation of its leader, Daniel Ortega, into a new dictator in the image of the deposed in 1979. The book is at the same time a reflection on the Nicaraguan political culture and its caudillismo from which the revolutionary movement was never liberated. Moisés Hassan also presents new perspectives on the way in which the Sandinista Front imposed its hegemony on the other components of the revolution. Subsequently, it unfolds a novel analysis of the mechanisms of revolutionary power and totalitarian ghosts.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_105_0069 (accès réservé)