Titre | “Il demone nell'ampolla”: Solomon, Virgil, Aeolus, and the Long Metamorphosis of Rain Rituals and Wind-Taming Practices | |
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Auteur | Allegra Iafrate | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 234, no 3, 2017 | |
Page | 387-425 | |
Résumé |
L'analyse que je propose ici vise à démontrer que le cliché du démon dans la bouteille, très populaire dans la culture européenne, ne représente pas seulement la visualisation d'un instrument typique du magicien ni un simple motif du folklore malgré sa très large diffusion dans le temps et l'espace. Ma thèse est que cette idée du démon emprisonné dans la bouteille est le résultat de la rencontre de deux traditions différentes et distinctes : une conception archaïque, qui a son origine dans le désir de contrôler les forces naturelles (en particulier les vents), et une tradition plus récente, qui, à partir de la fin du premier siècle après J.-C., associe démons et bouteilles, surtout dans le contexte culturel de Jérusalem. Successivement, grâce à la présence combinée de ces motifs au sein du texte pseudo-épigraphique connu comme Le Testament de Salomon, les deux traditions furent attribuées à Salomon qui, à partir de l'antiquité tardive, était associé à la démonologie et incarnait le rôle du nécromant par excellence. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The analysis I propose here aims at demonstrating that the cliché of the demon in the bottle, very popular in Western culture, does not represent the mere visualization of a standard wizardry tool or of a simple folklore motif, even if, as such, it enjoyed a broad chronological and geographical diffusion. My contention is that the story of the devil entrapped in a container resulted from the encounter of two different and distinct notions: an archaic concern, springing from the desire to control natural forces, particularly winds, and a more recent habit of associating solid vessels and evil spirits, which developed mostly around the end of the first century C.E. onwards, particularly in Jerusalem. Successively, through the pseudo-epigraphic text known as the Testament of Solomon, both traditions were ascribed to King Solomon who, from Late Antiquity onwards, was strongly associated with the domain of demonology, thus becoming a sort of necromancer par excellence. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHR_2343_0387 |