Titre | La «soviétologie» après le putsch. Vers une guérison ? | |
---|---|---|
Auteur | Wladimir Berelowitch | |
Revue | Politix | |
Numéro | vol 5, no 18, 1992 Back in the USSR - Représentations de l'Union soviétique | |
Rubrique / Thématique | Back in the USSR - Représentations de l'Union soviétique - Coordonné par Loïc Blondiaux et Sylvie Gillet |
|
Page | 7-20 | |
Résumé |
La «soviétologie» après le putsch : vers une guérison ?
Wladimir Berelowitch. [7-20].
Depuis les années cinquante, la «soviétologie» surtout aux Etats-Unis et en France a oscillé entre une interprétation «totalitariste» et une interprétation «révisionniste» de l'histoire soviétique. Par -delà les motivations d'ordre politique (le contexte de la guerre froide...), psychologiques (les conflits des générations d'universitaires...), les passions russophile et russophobe, la crispation de ces modèles tranchés et antithétiques s'explique surtout par les difficultés posées par l'objet lui-même. L'idéologie produite par le régime prétendait qu'il aboutirait à une fin de l'histoire et fairait disparaître le sujet de la scène historique, au profit de catégories abstraites. Chacune à sa manière, l'une par excès de fascination, l'autre par volonté de «banaliser» l'histoire soviétique, les deux «écoles» n'évitèrent pas toujours ces pièges que la chute du régime communiste, et donc des passions et des enjeux antérieurs, devrait désamorcer. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
«Sovietology» after the Putsch : towards a Recovery.
Wladimir Berelowitch. [7-20].
Since the 1950' s, «sovietology», especially in the United States and in France, has hesitated between the «totalitarist» interpretation and the «revisionnist» interpretation of Soviet history. Whatever the motivations, be they political (the Cold War) or psychological (conflicts between generations within the university), whatever the russophile or russophobe passions, the tightening of these antithetic and sharply delineated models can be explained by the difficulties of the object itself. The ideology produced by the regime said that the latter, would bring on the end of history, and made the subject disappear from the historic scene, for the benefice of abstract categories. Both -schools-, each in its own way — one through an excess of facination, the other through a will to render Soviet history common place — did not always avoid these snares which the communist regime's fall (and the fall of past passions and challenges) will now defuse. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polix_0295-2319_1992_num_5_18_1505 |