Contenu de l'article

Titre La construction sociale du vote. Fétichisme et raison instrumentale
Auteur Alain Garrigou
Mir@bel Revue Politix
Numéro vol 6, no 22, 1993 Des votes pas comme les autres
Rubrique / Thématique
Des votes pas comme les autres
Page 5-42
Résumé La construction sociale du vote. Fétichisme et raison instrumentale. Alain Garrigou. [5-42] L'analyse de la construction sociale du vote s'insère plus largement dans une réflexion sur l'institutionnalisation. Contre la tentation d'une histoire anecdotique ou d'une vision spontanément instrumentale des instruments, une problématique de l'objectivation sociale élucide la logique par laquelle l'économie des équipements politiques objective une économie des relations sociales. Ici seulement esquissée, une enquête sur les formes de décision collective montre que le vote se différencie par sa formalisation. L'importance d'une approche de l'institution sous cet angle en est confirmée en même temps que cela conduit sans doute à élargir la dimension pertinente de la perspective comparatiste. Parlant d'objectivation sociale, il s'agit donc à la fois de rendre compte des processus par lesquels se constituent les institutions et par lesquels l'objectivité est agissante. En somme, une manière de répondre au problème posé par Mary Douglas en comprenant "comment pensent les institutions".
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The social construction of vote. Fetichism and Instrumental reason. Alain Garrigou. [5-42] The social construction ofvote deals with a wider analyxis of institutionalization. In contrast with the temptation of anecdotical history or spontaneous and instrumental uision of instruments, a problematic in tenns of social objectivation clears up the logical relationship between the economy of things and the economy of social relations. An outlined investigation on the forms of collective decision shows that vote is basically differenciated by formalization. The significance of such an approach of institution is thus confirmed meanwhile it leads doubtedlessly to enlarge the relevant scope of comparatist perspective. In this way, we aim to explain both the processes by which institutions are made up and their objectivity is efficient. In short, this is a rnanner to understand the problem arised by Mary Douglas wondering "how institutions think".
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polix_0295-2319_1993_num_6_22_2042