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Titre La demeure bourgeoise à Paris au XIVe siècle : bel hôtel ou grant meson ?
Auteur Boris Bove
Mir@bel Revue Histoire urbaine
Numéro no 3, juin 2001
Rubrique / Thématique
Études
Page 67-82
Résumé Quelle est la place de la maison des notables parisiens dans le paysage urbain du XIVe siècle ? Elle se distingue par ses vastes dimensions, puisqu'elle doit abriter la famille du pater familias, élargie à ses fils adultes et à ses brus. Toutefois, elle ne forme pas une unité architecturale, mais plutôt un agglomérat de bâtiments plus ou moins contigus, dont la seule unité est patrimoniale. Même la maison principale, qui peut être de belle facture, ressort peu dans un paysage urbain qui offre peu de recul pour l'observer et dans des quartiers où les voisins sont du même niveau social. Cette grande maison a un cycle de vie d'une génération, calqué sur le développement de la famille de son fondateur, pour finir divisée entre ses héritiers du jour au lendemain. S'il est clair que ces édifices sont très bien identifiés par les contemporains, cela ne tient pas à leur spécificité architecturale, mais bien à la singularité sociale des familles qu'ils abritent.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Houses of leading citizens in Paris at the 14th century: town houses or combination of ordinary houses? Do the houses of the leading citizens have a special place in the parisian urban landscape of the 14th century? They of course have to be big enough to house the family of their owner, very often enlarged to their adult childrens. But these buildings have no architectural unity. They are rather made of several ordinary houses and their unity is only patrimonial. Even the main building of this group, which may be nicer than the other, appears little in the urban landscape : streets are too narrow to have a look at it and neighbourhood's houses look like the same, because they are also owned by other rich merchants. Moreover, this big house has no permanent shape. It's life cycle follows the ascension of it's owner and ends with his death and the suddent partition of the buildings constituing the real estate between the heiresses. Of course these houses are well known by all Parisians, but less for their architectural beauty than for the social specificity of their inhabitants.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_003_0067