Titre | Ville et terre-patrie : les Sept contre Thèbes d'Eschyle | |
---|---|---|
Auteur | Violaine Sebillotte-Cuchet | |
Revue | Histoire urbaine | |
Numéro | no 10, août 2004 Violence et expression du pouvoir dans l'espace urbain de l'Antiquité au haut Moyen Âge | |
Rubrique / Thématique | Violence et expression du pouvoir dans l'espace urbain de l'Antiquité au haut Moyen Âge |
|
Page | 9-25 | |
Résumé |
Les Sept contre Thèbes d'Eschyle mettent en scène une ville pensée comme une
patris, bien hérité des pères, et également terre, devenue mère. Il faut sans doute
lire cette conception de la cité en parallèle avec les légendes thébaines – origines
des Spartoi, malédictions portées sur le genos des Labdacides – pour comprendre ses implications tragiques. Cette version négative de la cité, avec le
paradoxe topographique d'une ville décrite comme une terre fertile, reste sans
doute une tentation politique pour les Athéniens, même si leurs choix au
Ve siècle avant notre ère, en développant des stratégies maritimes, furent à
l'opposé. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Town and land-country. The Seven against Thebes of Aeschylus
The Seven against Thebes of Aeschylus acts out a town described like a patris,
father house unherited, and like earth, maternal one. To understand this conception of the city and its tragic implications we should have to underline the Theban
legends – the Spartoi's origines, the maledictions upon the Labdacide's genos. This
‘‘negative'' city, with the topographic paradox of a town described as fertile earth,
seems to be a political temptation for the Athenians, even if their historical choices
were opposite during the 5th century B. C. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_010_0009 |