Titre | Les hommes politiques d'affaires. Partis politiques et corruption | |
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Auteur | Donatella Della Porta | |
Revue | Politix | |
Numéro | vol 8, no 30, 1995 Incertitudes italiennes | |
Rubrique / Thématique | Incertitudes italiennes |
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Page | 61-75 | |
Résumé |
Les hommes politiques d'affaires. Partis politiques et corruption.
Donatella Délia Porta [61-751].
En s'appuyant sur la nombreuse documentation que mettent depuis peu à la disposition des chercheurs les enquêtes de la magistrature sur la corruption politique en Italie, l'auteur démontre que, au moins à partir des années quatre-vingt, les «échanges corrompus» ont transformé aussi bien la structure organisative des partis dominants (notamment la DC et le PSI) que leurs principales fonctions politiques. La croissance des activités politiques «occultes» (financement par les pots-de-vin, clientélisme et colonisation des institutions publiques, etc.) ont influé sur les modes de sélection du personnel politique (apparition des «affairistes» politiques), ont affaibli certaines fonctions essentielles des partis politiques (constitution des identités collectives, définition des choix publics selon les critères de l'intérêt général). Les logiques de la décision publique ont ainsi relevé beaucoup plus de la politique «invisible» que de la politique «visible», phénomène qui peut expliquer la crise de légitimité actuelle des partis «historiques» en Italie. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Political Parties and Corruption.
Donatella Délia Porta [61-75].
Based on the (recently available to researchers) large documentation produced by judges' inquiries on political corruption in Italy, the author shows that, at least from the eighties, the «corrupt exchanges» have transformed the organizational structure of political parties (especially DC and PSI) as well as their major political functions. The development of secret political activities have influenced the ways the political personnel is selected, weakened some of political parties main functions. The logics of political decision have therefore resulted more from «invisible» politics than from «visible» politics. This phenomenon may explain the current legitimacy crisis of Italy's «historical parties. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polix_0295-2319_1995_num_8_30_2060 |