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Titre La Baltique orientale, périphérie stratégique de la sphère britannique de la guerre de Crimée à la première guerre mondiale, entre confrontation et coopération
Auteur Philippe Blanc
Mir@bel Revue Nordiques
Numéro N°34, automne 2017
Rubrique / Thématique
Dossier. La mer Baltique comme zone-frontière : perspectives environnementales, géopolitiques, culturelles
Page 11
Résumé En 1856, la guerre de Crimée débouche, dans la Baltique, sur une forme de suprématie navale britannique, dont le pendant diplomatique est incarné par le traité d'Intégrité de novembre 1855, qui repousse un peu plus vers l'est la périphérie de la sphère stratégique britannique et sa « frontière » avec la sphère russe. C'est pour cela que le secteur finlandais, en particulier, va servir, dans les décennies qui suivent, d'espace de confrontation entre les deux puissances du Grand Jeu, davantage en fonction de la conjoncture internationale que de l'intérêt économique réel de la Baltique pour la Grande-Bretagne. Inversement, le jeu des nouvelles alliances et rivalités européennes du début du XXe siècle va faire de la Baltique orientale la caisse de résonance d'une nouvelle forme de coopération anglo-russe, l'attitude britannique influençant la donne locale, dans la coopération comme dans la confrontation.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In 1856, the Crimean War resulted in a form of British naval supremacy in the Baltic, whose diplomatic counterpart was embodied by the Integrity Treaty of November 1855, which pushed the periphery of the British strategic sphere and its "frontier" with the Russian sphere further to the East. That was the reason why the Finnish sector, in particular, acted, during the following decades, as a confrontation area between the two powers of the Great Game, depending more on international circumstances than on the actual economic interest of the Baltic zone for Britain. Conversely, through the new European alliances and rivalries that emerged in the early twentieth century, the Eastern Baltic came to reflect a new form of Anglo-Russian cooperation, as the British attitudes affected the local conditions, in cooperation as well as in confrontation.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/nordiques/1653