Titre | La préservation de l'image de la ville à Strasbourg aux prémices du XXe siècle : Entre composition, recomposition et sauvegarde | |
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Auteur | Sophie Eberhardt | |
Revue | Histoire urbaine | |
Numéro | no 45, avril 2016 Infrastructures urbaines | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 167-186 | |
Résumé |
Le patrimoine architectural et urbain, quelque soit la définition que l'on donne à
cette notion de part et d'autre du Rhin, relève à la fois du domaine le plus concret
(préserver ou laisser à l'abandon) et le plus symbolique (circonscrire le périmètre
d'une « communauté imaginaire », au sens conféré par Benedict Anderson. Les
constructions ainsi que les objets d'étude, de protection et de valorisation à
Strasbourg lorsque l'Alsace-Lorraine est rattachée à l'Empire allemand (1871-
1918) révèlent pour une part que la politique de préservation de l'image de la
ville trouve son origine dans le croisement des cultures françaises et allemandes,
ainsi que dans la relecture de la culture locale, résultat de l'influence du mouvement Heimatschutz. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Built and urban heritage has both a tangible dimension (to preserve or to
abandon) and a symbolic meaning (within an ‘‘imagined community'', a term
coined by Benedict Anderson). Built heritage in Strasbourg during the period of
German annexation (1871-1918) reveal that the policy for preserving the image of
the city (image de la ville) finds its origins in the interactions between French and
German cultures, and in the reinterpretation of regional traditions, notably
through the influence of the Heimatschutz movement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_045_0167 |