Titre | Les coalitions dans l'analyse des politiques urbaines post-keynésiennes | |
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Auteur | Rémi Dormois | |
Revue | Métropoles | |
Numéro | no 4, 2008 Aménagement urbain et transition post-keynésienne | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Résumé |
Cet article analyse la formation de coalitions d'acteurs dans les politiques de régénération urbaine de trois villes européennes : Gênes en Italie, Saint-Etienne en France et Sheffield en Grande Bretagne. Les résultats présentés proviennent d'une recherche financée par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) dans le cadre du programme : Renouveler l'urbain au nom de la mixité. Un état commenté de la littérature se rapportant au rôle des coalitions dans l'action publique est développé dans la première partie. En particulier, nous précisons quels sont les apports théoriques et méthodologiques qui découlent, de notre point de vue, de la mobilisation de la théorie des régimes urbains. Dans une seconde partie, nous discutons les résultats tirés de notre recherche sur la composition et le rôle des coalitions dans les politiques de régénération urbaine avec ceux établis par d'autres chercheurs au sujet des politiques urbaines en place dans les villes américaines ou britanniques. Nous pointons leur degré d'inter-sectorialité moins affirmé avec notamment une faible participation des acteurs sociaux et nous soulignons une situation de coexistences de plusieurs coalitions d'acteurs agissant sur différents types de territoires de régénération urbaine (quartiers d'habitat social, quartiers mixtes avec des potentialités de valorisation,…). Enfin dans une troisième partie, nous montrerons que la mise en place des politiques de régénération urbaine répond à des enjeux économiques, sociaux mais aussi à des enjeux de production d'action collective dans un contexte de pluralisation des systèmes de décision. Nous verrons aussi que ce dernier objectif n'est que partiellement atteint dans la mesure où le design et le contenu de ces politiques laissent peu de place aux habitants et à l'innovation dans les modalités d'action. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In this article, we study the formation of coalitions in urban regeneration projects implemented in Genova (Italy), Sheffield (Great Britain) and Saint-Etienne (France). The results discussed in this article are based on a research funded by the French Ministery for the Sustainable Development. The first part deals with a review of recent literature concerning the role of coalitions in the urban policies. We underline the benefit – for theory and methodology issues – that can be retired by the use of the Urban Regime Theory in the analysis of coalitions. In a second part we compare our results and existing works about the composition and the role of coalitions in urban policies. We show that coalitions existing in urban regeneration policies are less cross-sectoral – with the weakness of social actors – than coalitions studied in American and English cities. We underline also that existing several coalitions in parallel acting in different types of urban renewal areas (social housing settlement, mixed neighborhood with high potentiality of valorization). In the last part, we insist on the role attempted of urban regeneration projects to structure a local collective action capacity. These projects are not set up only to respond at economic and social issues but also to find a solution at the governmentability crisis of cities with the fragmentation of decision arenas. But this objective is partially achieved because inhabitants and other social actors don't take part directly at the design of this projects. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/metropoles/3122 |