Titre | Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes | |
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Auteur | Philippe Simay | |
Revue | Métropoles | |
Numéro | no 4, 2008 Aménagement urbain et transition post-keynésienne | |
Rubrique / Thématique | Débats - Idées |
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Résumé |
L'un des traits distinctifs du mouvement situationniste est de s'être constamment préoccupé de la question urbaine. Conçue comme l'espace de production de la société du spectacle mais aussi comme un terrain de lutte et d'expérimentation, la ville a représenté pour ce mouvement estudiantin, proche d'Henri Lefebvre, le lieu d'une réinvention radicale de la vie quotidienne. Cet article revient sur la critique situationniste de l'urbanisme de l'après-guerre ainsi que sur les pratiques auxquelles elle a donné lieu (détournement, dérive, cartes psychogéographiques, construction de situations éphémères). Celles-ci peuvent être regardées comme la première expression d'un « droit à la ville », tel que l'entendait Lefebvre. Reste à savoir si le groupe de Guy Debord souhaitait véritablement « changer la ville pour changer la vie » ou si la ville n'était que le théâtre d'une révolution à venir. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
One of the distinctive traits of the situationist movement is its constant preoccupation with the urban issue. For this student movement close to Henri Lefebvre, the city has been thought of as a choice generic location for the production of the Society of the Spectacle, but also as a test ground for struggle and experimentation – the place where a radical reinvention of daily life can occur. This paper goes back to the situationist critique of post-war urbanism, as well as the behaviors and practices it has given birth to (misappropriation, drifts in meaning, psychogeographic maps, the construct of short-lived situations). These can be seen as the first expression of a « right to the city », in the sense Lefebvre originally meant it have. However, it is still unknown whether Guy Debord's group really wished to « change city-life to change life itself », or if to them the city was merely a theater for the enactment of a revolution to come. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/metropoles/2902 |