Titre | Informal Trading and a Right to the City in the Khayelitsha CBD: insights from the field | |
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Auteur | Emma Broadway | |
Revue | Métropoles | |
Numéro | no 21, 2017 Mise en ordre, mise aux normes et droit à la ville : perspectives croisées depuis les villes du Sud | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Le commerce informel est un moyen bien connu et classique de gagner sa vie dans les villes sud-africaines. Bien que, dans le contexte post-apartheid, son potentiel en matière de développement économique local soit reconnu, il se trouve aussi souvent en tension avec les politiques de régénération urbaine. Cet article examine le cas du CBD de Khayelitsha (township noir situé en périphérie immédiate de la métropole du Cap), un espace central qui a été reconfiguré dans le cadre d'un grand Projet de Régénération Urbaine directement porté par le maire du Cap. À travers un travail de terrain à caractère ethnographique, on explore le sens symbolique et matériel des pratiques quotidiennes liées au commerce de rue dans le CBD de Khayelitsha. Plus particulièrement, on étudie la manière dont les commerçants négocient leurs pratiques commerciales, dans ce contexte de redéveloppement du mall et de ses abords. On observe la manière dont les commerçants informels évoluent concrètement dans cet espace complexe, où ils se trouvent pris entre projets de régénération urbaine excluant et attente d'Etat. Dans ce contexte, les commerçants s'inventent une place à travers la négociation et l'empiétement tranquille, s'autogérant afin de sécuriser leurs moyens de subsistance et de faire prospérer leur entreprise, en même temps qu'ils « espèrent » des opportunités commerciales et des améliorations matérielles de leur environnement à long terme. Mettre l'accent sur la dimension symbolique de ces expériences et sur l'agir des commerçants dans le CBD de Khayelitsha permet de comprendre la réalité quotidienne, ordinaire et souvent invisible de ces vies commerçantes, à travers lesquelles sont produits une politique de la rue et un « droit à la ville de fait ». Dans cet espace de transition, où la régénération urbaine et le commerce de rue se trouvent en tension, il est urgent de donner la parole à ces commerçants, ce qui donne toute sa valeur à une recherche qui vise à restituer toute l'épaisseur de cette réalité. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Informal trading is an everyday livelihood practice in South African cities. Although praised for its local economic development potential, in the post-Apartheid context, it often sits in tension with urban regeneration plans. This research examines the case of the Khayelitsha Central Business District (KCBD), just outside of Cape Town, built as part of the Mayor's Urban Regeneration Program. Drawing on ethnographic fieldwork, this research explores the material and symbolic spaces and everyday practices of street trading in the KCBD—specifically, how traders negotiate their trading practices in a context of on-going development. What we see in practice is informal traders existing in a complex space—caught somewhere between exclusionary urban regeneration projects, and waiting for the state. Concurrently, traders are inventing spaces through negotiating, quietly encroaching and self-managing in an attempt to secure livelihoods and grow businesses in the meanwhile; whilst ‘waiting' in the long-term for physical and entrepreneurial development opportunities. By focusing on these symbolic experiences and actions of street traders in the KCBD, we can understand the often invisible, ordinary, everyday realities of the traders, through which ‘street politics' is produced and an ‘actual' right to the city is claimed. In this transitioning space, urban regeneration sits in tension with informal trading—a context in which these traders need to be given a voice, and where such research becomes valuable, in displaying a textured reality. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/metropoles/5545 |