Titre | S'organiser au maquis comme à la ville : Les femmes kurdes au Comité des révolutionnaires du Kurdistan Iranien (Komala) et au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) | |
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Auteur | Sarah Guillemet | |
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Revue | Confluences Méditerranée |
Numéro | no 103, hiver 2017 Genre et violences de guerre au Moyen-Orient | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 65-79 | |
Résumé |
Si les bataillons de femmes kurdes en armes ont fait
la une des médias internationaux depuis la prise de
Kobanê en 2014 par Daesh, cette forme d'organisation
politique militarisée n'a pas été un acquis automatique
au sein des organisations kurdes. Cet article propose ainsi
d'étudier l'organisation en non-mixité des combattantes
kurdes comme un outil de subjectivation politique. Il
revient d'abord sur l'articulation progressive des rapports
sociaux de sexe aux projets politiques révolutionnaires
de deux partis de guérilla kurdes, le Komala et le
Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Il présente
ensuite l'évolution des systèmes d'organisation des genres
au sein de ces deux partis, au regard des pratiques
des combattantes depuis le début des luttes armées.
Puis, il montre comment l'organisation en non-mixité
des femmes kurdes a permis le passage d'une sororité
combattante à une sororité résistante, redéfinissant les
subjectivités, et les formes et espaces d'engagements tant
dans la lutte armée que dans les mouvements civils. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_103_0065 |