Titre | Espace vécu, perceptions, cartes mentales : l'émergence d'un intérêt pour les représentations symboliques dans la géographie française (1966-1985) | |
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Auteur | Matthieu Pichon | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 2015/1 Les transformations de la géographie au cours des années 1970 (1968-1981) | |
Rubrique / Thématique | 2. Analyses |
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Page | 95-110 | |
Résumé |
Les années 1970 constituent, pour la géographie française, une période d'émergence de nouveaux objets de recherche. Parmi ces derniers, la question des représentations symboliques de l'espace et des lieux commence à intéresser un certain nombre de géographes. Cet article revient sur cette apparition, en insistant d'une part sur les dynamiques collectives de recherche sur ces questions et d'autre part sur la variété des discours et des positions épistémologiques qui ont existé dans ces travaux. Il s'agira principalement de montrer qu'il existe dans les années 1970 et les années 1980 une petite communauté de géographes spécialisés sur la thématique des représentations, qui anime une sorte de forum large sur ces questions. Par ailleurs, il conviendra de souligner que ces dernières poussent bon nombre de géographes à prendre position pour des approches centrées sur les individus et sur leur « point de vue ». Cette posture, toutefois, n'est pas partagée par tous : il apparaît ainsi que la recherche sur les représentations en géographie est plus complexe et plurielle qu'on ne le croit souvent, et qu'elle est difficilement réductible aux seules « géographie de l'espace vécu » ou « géographie des représentations ». Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
As far as French geography is concerned, the 1970's represent a time of significant transformations. New topics emerged and among them, the one of mental representations of space and places. Many geographers began to carry out some research on this topic. This article aims to study the emergence of this research and to show that it was carried out by several little communities and not by isolated individuals. However, it was a field that remained quite heterogeneous, especially when we consider the variety of the epistemological positions defended by these geographers. We can identify, in the 1970's and in the 1980's, a kind of « forum » where research circulates and where geographers discuss some issues related to mental representations. Many of them focus on individuals and on their point of views, whereas some refuse this kind of approach and prefer a much more holistic approach. This leads us to underline that research on mental representations in geography is a way more complex field than it often seems to be. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/bagf/502 |