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Titre Discourses of Science-Fictional Futuribility in Late Qing Fiction
Auteur Lorenzo Andolfatto
Mir@bel Revue Monde Chinois
Numéro no 51-52, 2017/3-4 Le « rêve chinois » et ses doubles
Rubrique / Thématique
Dossier : Le « rêve chinois » et ses doubles
Page 17-27
Mots-clés (géographie)Chine
Mots-clés (matière)civilisation écrivain littérature livre
Résumé L'objectif de cet article est de souligner, en se référant aux mots de Georg Lukács, le « rapport intime » entre la catégorie littéraire de la science-fiction et le contexte historique de la fin-de-siècle chinois. En appuyant sur la notion de « novum » de Suvin comme trope permettant de définir le roman de la science-fiction, ainsi que sur sa reformulation par Csicsery-Ronay Jr. comme un « signum novi » qui offre des discours de futurabilité j'essaie de revenir sur l'émergence du genre kexue xiaoshuo 科學 小說 à la fin des Qing en tant que novum en soi, c'est-à-dire une nouvelle forme d'écriture dont l'appel révolutionnaire était fondé sur sa capacité à engendrer des discours de futurabilité fonctionnels pour l'émancipation de la Chine semi-coloniale du joug impérial occidental. Cet argument repose sur la lecture du roman scientifique Le Nouvel âge (Xin jiyuan 新紀元) de Bihe Guan Zhuren 碧荷管主人 (1908), dont la genèse textuelle et la construction narrative en font l'un des premiers exemples de l'écriture de la science-fiction en chinois.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The scope of this paper is to highlight, referring to the words of Georg Lukács, the “intimate connection” between the literary category of science fiction and the historical context of late imperial China. Building upon Suvin's notion of “novum” as the defining trope of SF, as well as upon Csicsery-Ronay's reframing of this trope as a “signum novi” that enables discourses of futuribility, I try to frame the emergence of the kexue xiaoshuo 科學小說 genre during the late Qing as a novum in itself, that is to say a new form of writing whose revolutionary appeal was predicated upon its capacity to engender discourses of futuribility that were functional to semi-colonial China's emancipation from the Western imperial yoke. This argument relies on the close reading of the proto-SF novel The New Era (Xin jiyuan 新紀元) by Bihe Guan Zhuren's 碧荷管主人 (1908), whose textual genesis and narrative construction qualify it as one of the first prominent examples of SF-like writing in Chinese.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MOCHI_051_0017 (accès réservé)