Titre | An Acoustic Self-Portrait: My Hyper-Local Sounds | |
---|---|---|
Auteur | Jonah Raskin | |
Revue | Politiques de communication | |
Numéro | Hors série no 1, 2017 Sound studies | |
Page | 45-64 | |
Résumé |
Dans ce portrait de l'auteur en auditeur, Jonah Raskin explore les sons propres à son environnement en Californie du nord, où l'agriculture industrielle est dominante, même si les sons de la nature n'ont pas totalement disparu. L'auteur applique certaines des notions popularisées par Bernie Krause dans Le Grand Orchestra Animal. Dans la première moitié de l'essai, l'auteur décrit la place de l'acoustique dans sa propre vie et dans le monde qui l'environne. Dans la deuxième moitié de l'essai, il explore la place qu'occupe l'acoustique dans plusieurs œuvres clés de la littérature américaine, y compris Moby-Dick et Leaves of Grass qui ont formé sa propre pensée et ont étendu son appréciation de son. Les œuvres qu'il étudie ici sont « hyper locales » – au sens où elles s'inscrivent dans une spatialité et une temporalité spécifique (la culture américaine du milieu du xixe siècle) – tout en figurant parmi les grands classiques américains. Elles constituent pour l'auteur une sorte de bibliothèque sonique mentale, bibliothèque remplie d'enregistrements de la littérature qu'il a connus et a écoutés attentivement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
In this auditory self-portrait, the author explores the hyper-local sounds that are peculiar to his own environment in northern California, where industrial agriculture is dominant, though it has not entirely extinguished the sounds of nature. The author applies some of the technical terms made popular by Bernie Krause in The Great Animal Orchestra. In the first half of the essay, Raskin describes the acoustics in his own life and in the immediate world around him. In the second half of the essay, he explores the acoustics in several key works of American literature, including Moby-Dick and Leaves of Grass that have shaped his own thinking and feeling and expanded his appreciation of sound. The works he writes about are hyper-local – they're rooted in a particular time and place (the culture of mid‑nineteenth‑century USA) – though they're also widely read American classics. They live in the author's own head, which he describes as a kind of sonic library that's filled with recordings of the literature he has known and has listened to attentively. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PDC_HS01_0045 |