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Titre The Sound Wars: Silencing the Working Class Soundscape of Smithfield
Auteur Linda O Keeffe
Mir@bel Revue Politiques de communication
Numéro Hors série no 1, 2017 Sound studies
Page 147-178
Résumé L'idée de sons associés à une classe sociale n'est pas nouveau : Emily Thompson et Hillel Schwartz démontrent par exemple comment les communautés font l'objet de ségrégation sur la base des sons qu'elles produisent, de la Grèce antique où le son était souvent lié à la production, à la folie et à la pauvreté, et a souvent été utilisé pour ostraciser voire éradiquer certains groupes, jusqu'à New York où des campagnes anti-bruit, menées par les classes supérieures, visaient à la suppression des bruits jugés inutiles. Quoiqu'il en soit, les classifications contemporaines du bruit en tant que phénomène urbain quantifiable et objectivable ont débouché sur ce qui semble être une critique sans ambiguïté de la pollution sonore basée sur les statistiques. Ceci suggère que nous avons évolué de la classification des sons à fort volume, associés à certaines classes sociales, à l'idée de pollution sonore.Dans cet article, je développe un ensemble de travaux menés entre 2009 et 2014, où j'examine la construction sociale des paysages urbains dans le Smithfield, à Dublin en Irlande. La recherche a été réalisée avec un groupe de participants, soit 84 adolescents et 5 adultes plus âgés. Ces participants ont aidé à identifier, à travers une série de méthodes de recherche, de concepts et d'idées sur la signification du bruit et du son, le lien qui existe entre certains sons et la position sociale de classe.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The concept of sounds associated with a social class is not new, Emily Thompson and Hillel Schwartz both present historical evidence of the segregation of communities because of the soundscapes they produced, from ancient Greece where noise was often linked with production, madness, and poverty, and was often used as a method for the segregation and suppression of certain groups, to New York City where anti noise campaigns, led by the upper classes, have fought historically for the suppression of unnecessary noise. However, contemporary classifications of noise as a quantifiable and verifiable phenomenon in cities have created what seems like an unambiguous and non-judgmental critique of sound pollution based on statistics. This suggests that we have progressed from the classification of loud sounds as associated with social classes to one connected to pollution. In this paper I expand on a body of work conducted between 2009 and 2014, which examined the social construction of urban soundscapes in the Smithfield are of Dublin city, Ireland. The research was conducted with a group of participants, 84 teenagers and 5 older adults. These participants helped identify, through a series of research methods, concepts and ideas about the meaning of noise and sound and how certain sounds are often linked to social class.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PDC_HS01_0147