Titre | L'entreprise, lieu commun | |
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Auteur | Jean-Michel Severino | |
Revue | Revue d'économie du développement | |
Numéro | volume 30, no 3, septembre 2017 Le développement au prisme des communs | |
Page | 25-53 | |
Résumé |
Diverses théories de la justice ont dominé l'aide publique au développement puis l'univers de l'action publique globale. Elles ont historiquement tendu à opposer l'activité privée, lucrative et égoïste, au bien public, monopole des États ou lieu d'action privilégié des philanthropes. Cette division ne rend plus compte ni de la réalité du terrain de l'action collective ni de l'état du monde. Cet article présente en revanche l'entreprise comme une institution productrice d'externalités, soit du fait de ses objectifs, soit du fait de la manière dont elle conduit ses activités. Un enjeu important devient alors de maximiser ces externalités, soit au bénéfice de la stratégie de l'entreprise, soit au bénéfice de la collectivité. D'importantes conséquences en découlent pour les entreprises elles-mêmes, mais aussi pour les gouvernements et les institutions de financement du développement, à propos de la manière de conduire les politiques de développement dans le contexte de la mondialisation, en s'appuyant sur le secteur privé, en l'utilisant ou en le dynamisant au profit du bien-être collectif. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Various theories of justice have dominated official development assistance (ODA) over the decades, and then the universe of global public action. Historically, they have tended to oppose private, lucrative and selfish activity to the public good, a monopoly of states or the privileged area of action of philanthropists. This division no longer reflects either the reality of the field of collective action or the state of the world. This article, on the other hand, presents the firm as an institution that produces externalities, either because of its core business or because of the way in which the latter is delivered. An important issue then becomes to maximize these externalities, either for the benefit of the company's strategy or for the benefit of the community. Important consequences stem from this alternative vision, for the enterprises themselves, but also for governments and development finance institutions, about how to conduct development policies in the context of globalization, building on the private sector, by using it or energizing it for the benefit of the collective welfare.Codes JEL: D21, D22, F35, H41, L30, L31, L32, L33, L39, O10, O25. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EDD_303_0025 |