Titre | Un cadre d'analyse pour la gouvernance des ressources naturelles. Le cas des eaux souterraines | |
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Auteur | Stéphanie Leyronas, Dominique Rojat, Frédéric Maurel, Gaël Giraud | |
Revue | Revue d'économie du développement | |
Numéro | volume 30, no 3, septembre 2017 Le développement au prisme des communs | |
Page | 129-148 | |
Résumé |
La gestion des eaux souterraines interroge le cadre dans lequel s'est élaboré le concept de « bonne gouvernance » depuis les années 1990. Nous montrerons que dans des contextes marqués par une pluralité d'instances de pouvoir, l'exploitation des ressources naturelles nécessite des modes de gouvernance hybrides, qui associent la coordination des actions individuelles, imposée ou impulsée par l'État, et les formes de l'action collective d'intérêt public ou d'intérêt communautaire. Des articulations originales entre ces différents modes d'action restent souvent à imaginer. Elles sont rendues nécessaires par le constat, sur le terrain, de l'échec conjugué d'arrangements institutionnels purement marchands ou purement publics. En partant de l'exemple de la nappe souterraine d'Azraq en Jordanie, nous montrerons en quoi une gestion locale et des règles négociées, de type « communs », permettent de renforcer mutuellement action collective et action publique par une reconnaissance réciproque de leurs légitimités et de leurs échecs ou difficultés. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The issue of groundwater management challenges the paradigm along which the concept of good governance has developed since the 1990s. We show that in contexts involving multiple power structures, the exploitation of natural resources requires hybrid modes of governance that combine the coordination of individual actions imposed or promoted by the state with forms of collective action in the public or community interest. Original forms of coordination between these different modes most often remain on the drawing board. However, the failure in the field of purely market-based or purely public institutional arrangements makes them necessary. Taking the Azraq aquifer in Jordan as an example, we show how local management and negotiated rules of a “commons” type makes it possible to mutually strengthen both collective and public action through the reciprocal recognition of their legitimacy and of their failures or difficulties.Codes JEL: H41, H82, O13, Q11, Q15, Q21, Q25. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EDD_303_0129 |