Titre | La formation continue à la Société générale de 1950 à 2000 : un outil de promotion pour tous ? | |
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Auteur | Nicolas Divert | |
Revue | Sociologies pratiques | |
Numéro | no 35, octobre 2017 La formation continue, entre droit personnel et injonction sociale | |
Rubrique / Thématique | Réponses sociologiques |
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Page | 83-93 | |
Résumé |
Dès les années 1920, le secteur bancaire a construit une offre de formation professionnelle riche, dense et complexe dont les liens avec la promotion vont servir, durant six décennies environ, de socle à la mobilité ascendante d'un personnel important. À partir d'entretiens biographiques réalisés auprès de retraités de la Société générale, cet article appréhende une culture d'enseigne spécifique et analyse la manière dont la formation a été élaborée et investie par une partie de son personnel. Les formations internes, interbancaires ou d'État proposées apparaissent comme des outils de gestion des ressources humaines non neutres. Des profils de personnels seront privilégiés, la formation professionnelle participant à renforcer les inégalités sexuées de carrières. Depuis les années 1980, l'accès des femmes aux postes d'encadrement augmente, déplaçant le plafond de verre vers les postes les plus valorisés et stratégiques pour lesquels la formation continue n'est plus déterminante. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
By the 1920s, the banking sector had already built up a rich, dense and complex system for continuous training ; its links to promotion served, for the next sixty years, as the foundation for a career boost of a large number of staff. Based on personal interviews conducted with retired employees of Société générale, the present article looks at a specific branding culture and analyses the way in which a part of its personnel made use of and invested on this training. The proposed lines of training, whether internal, across banks or offered by the State, appear like non-neutral human resources management tools. The profiles of some members of staff were favoured over others', with professional training thus contributing in the reinforcement of gender inequalities in the workplace. From the 1980s onwards, women's access to managerial posts has been increasing, thus shifting the glass ceiling towards the most valuable and strategic posts for which continuous training no longer constitutes a determining factor. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOPR_035_0083 |