Titre | Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) | |
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Auteur | François Monnier | |
Revue | Revue française d'histoire des idées politiques | |
Numéro | no 46, 2e semestre 2017 | |
Page | 281-304 | |
Résumé |
À l'époque de la rédaction du Prince (1631), dont la référence à Machiavel est évidente, Guez de Balzac, ce « souverain de la République de Lettres », jouit d'une renommée immense. Sans doute est-ce là la raison qui a conduit Richelieu à s'adresser à cet ambitieux proche des grands, et donc fondamentalement un opposant. Et, effectivement, derrière l'apologiste du régime se cache un esprit fort, qui tente vainement de se jouer du cardinal. Tout l'ouvrage peut se lire entre les lignes, toutes les analyses politiques peuvent se comprendre à contre-sens. Ce qui donne un livre bien curieux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Guez de Balzac (1597-1654)As he was writing his Prince (1631), with its obvious reference to Machiavelli, Guez de Balzac was the “Sovereign of the Republic of Letters” and enjoyed a tremendous renown. That was the probable reason why Richelieu chose this ambitious ally of the Grandees, who was therefore fundamentally an opponent. Indeed, an “esprit fort”, a freethinker who unsuccessfully tried to outwit the Cardinal was hiding behind the apologist of the regime. The whole book can be read between the lines and all its political analyses can be misinterpreted. The result is indeed an odd piece of writing. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFHIP1_046_0281 (accès réservé) |