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Titre Le jardin aux sentiers qui bifurquent ? Le syndicalisme en Équateur
Auteur Magali Marega
Mir@bel Revue Cahiers des Amériques Latines
Numéro no 86, 2017 Syndicalismes et gouvernements progressistes
Rubrique / Thématique
Dossier. Syndicalismes et gouvernements progressistes
Page 31-48
Résumé Le gouvernement de la révolution citoyenne, arrivé au pouvoir en 2007, a ouvert un scénario polémique et paradoxal en récupérant le caractère souverain de l'État par le biais d'une rhétorique nationaliste et néodéveloppementiste, mais en appliquant également une série de mécanismes destinés à démanteler le pouvoir politique d'acteurs syndicaux qui incarnaient la lutte contre le néolibéralisme durant les décennies antérieures.Cet article analyse la reconfiguration du lien État/syndicalisme du secteur public pétrolier en Équateur. Durant la décennie précédente, un affaiblissement du mouvement syndical pétrolier (comme sujet politique) a eu lieu à travers trois dispositifs : la reconfiguration de l'institutionnalité dans le système du travail et la gestion de la main-d'œuvre, les transformations dans la gestion du secteur pétrolier par le gouvernement et, enfin, des modifications substantielles dans le système de représentation politique des travailleurs et l'impulsion étatique pour un corporatisme syndical proche du gouvernement.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The “Revolución Cidadana” (Citizen's Revolution) government that assumed power of Ecuador in 2007 opened a controversial and paradoxical scenario to recuperate the country's sovereign character under a nationalist and developmentalist rhetoric at the same time that it applied a series of mechanisms directed at dismantling the political power of union actors that stated the fight against neo-liberalism in previous decades.In this article I analyze the reconfiguration of the relationship between the government and the unions of State-owned oil workers. I maintain that in the last decade, there operated a weakness to the trade unionism in the oil sector as a political subject by way of three mechanisms 1) reconfiguration of the institutionalization of the labor system and management of the workforce 2) transformation in management of the government petroleum sector and 3) substantial modifications in the system of political representation of the workforce and state impulse towards a union corporatism common to government.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/cal/8348