Titre | « Caroline » et la montagne. Ces albums populaires pour enfants qui construisent la montagne | |
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Auteur | Christophe Meunier | |
Revue | Revue de Géographie Alpine | |
Numéro | vol. 104, no 4, 2016 | |
Résumé |
Caroline est un personnage populaire de la littérature de jeunesse créé par Pierre Probst en 1953. Dans les 44 albums de la série qui lui est consacrée, l'héroïne promène ses lecteurs à travers différents espaces, qu'ils soient domestiques ou lointains, qu'ils soient urbains ou ruraux, de mer ou de montagne. Les albums de Pierre Probst représentent des personnages évoluant dans des paysages aménagés, pratiquant des territoires habités. Caroline aux sports d'hiver (1959), le septième album de la série, paraît au moment où le tourisme hivernal de montagne commence à se populariser. Caroline fait du cheval (1989), vingt-deuxième de la série, évoque un tourisme estival de montagne qui se popularise et se développe à son tour. Ces deux albums inscrits dans une temporalité et une spatialité particulières ont pourtant été réédités et traduits de nombreuses fois jusqu'à nos jours. Cet article se propose de montrer en quoi ces deux albums pour enfants constituent des produits culturels géographiques et d'étudier les procédés iconotextuels qui permettent à la fois de construire de l'espace montagnard et d'en donner des exemples de pratique, ce que nous nommons des spatialités. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Caroline, whom author Pierre Probst created in 1953, is a very popular character in French children's literature. In the 44 picture books that comprise the series dedicated to her, she takes readers around different areas: domestic and distant, urban and rural, maritime and mountainous. Probst's picture books depict characters evolving in converted landscapes as they frequent inhabited territories. Caroline aux sports d'hiver (1959), the seventh part in the series, was published when winter mountain tourism started to become popular. And for its part, Caroline fait du cheval (1989), the 22nd book in the series, presented summer mountain tourism just as it was becoming popular. These two picture books, despite being situated in a particular temporality and spatiality, have been republished and translated many times over. This article seeks to show how the two works can be considered as geographical and cultural products and to study the iconotextual processes that make it possible to build mountain areas and to provide practical examples, which I shall call spatiality. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rga/3298 |