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Titre Investor sentiment and stock return predictability: The power of ignorance
Auteur Catherine D'Hondt, Patrick Roger
Mir@bel Revue Finance
Numéro volume 38, no 2, 2017
Page 7-37
Résumé Les mesures du sentiment de l'investisseur fondées sur l'activité des investisseurs individuels ont un certain pouvoir prédictif des rentabilités futures. Dans cet article, nous mesurons le sentiment à partir de deux échantillons d'environ 25 000 investisseurs chacun, les investisseurs des deux échantillons se distinguant par leurs choix dans les réponses aux questionnaires MIFID, en particulier en termes d'appétit pour l'information et les recommandations de professionnels. Nos données couvrent la période allant de janvier 2008 à mars 2012. Nous montrons que le sentiment des investisseurs négligeant de l'information gratuite et des recommandations de professionnels constitue un meilleur prédicteur des rentabilités futures d'un portefeuille long-short fondé sur la taille des titres. Nos résultats sont robustes quand on contrôle pour d'autres caractéristiques des investisseurs comme la langue (français ou flamand), la valeur du portefeuille ou l'éducation financière. Nos résultats montrent que la révélation du sentiment passe essentiellement par la sous-diversification des portefeuilles et le narrow framing des investisseurs individuels. Quand ces caractéristiques sont partagées par de nombreux investisseurs, le sentiment peut engendrer des erreurs d'évaluation qui persistent sur le marché, et qui sont, de ce fait, difficiles à arbitrer.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Sentiment measures, based on the trading activity of retail investors, carry some predictive power of future market returns. In this paper, we use such a sentiment measure on two samples of approximately 25,000 individual investors, who differ in their choices when answering MiFID questionnaires, especially in terms of their appetite for information and professional recommendations. Our data covers 51 months from January 2008 to March 2012. We show that the sentiment of investors who disregard free information and professional advice is the best predictor of future returns on a long-short portfolio based on size. Our findings remain valid when controlling for investor characteristics like spoken language (French or Dutch), portfolio value and financial literacy. Our results bring evidence that sentiment is essentially driven by underdiversification and narrow framing by retail investors. When shared by many investors, sentiment can generate long-lived mispricing, which is, therefore, difficult to arbitrage.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=FINA_382_0007