Contenu de l'article

Titre Les prévisions des analystes financiers et les incorporels : les IAS/IFRS apportent-elles une amélioration ?
Auteur Gaëlle Lenormand, Lionel Touchais
Mir@bel Revue La Revue des Sciences de Gestion
Numéro no 287-288, 2017 « Une Macédoine »
Rubrique / Thématique
II. Innovations et finance
Page 43-50
Résumé Les incorporels sont souvent mal pris en compte par la comptabilité en raison de difficultés d'identification et d'évaluation. Depuis l'application des IFRS, de nouvelles règles comptables s'appliquent aux actifs incorporels. L'objectif de cet article est d'analyser si ces changements se traduisent par une amélioration du contenu informationnel des immatériels reconnus au bilan au travers de meilleures prévisions de bénéfices réalisées des analystes financiers. À cette fin, un échantillon de 209 entreprises cotées sur Euronext est construit sur une période de 9 années avec l'application du référentiel national de 2000 à 2004 et des IFRS de 2005 à 2008. Nous constatons alors des erreurs et dispersions des prévisions significativement plus faibles sur la période d'utilisation des IFRS. Cependant, les nouvelles règles de comptabilisation des incorporels ne semblent pas contribuer à l'amélioration des prévisions des analystes. Pour le goodwill, nous constatons même une dégradation liée probablement au test de dépréciation potentiellement discrétionnaire.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The financial analysts' forecasts and the intangibles: do the IAS/ IFRS lead to an improvement? by Gaëlle Lenormand and Lionel Touchais, page 43 Due to the identification and assessment difficulties, the accounting system does not always adequately take into account the intangibles. With the IFRS, there are new accounting rules for these items. The article aims to analyze whether these changes convey more useful information for intangible assets with an improvement of analysts' earnings forecasts. To test this question, we use a sample of 209 firms listed on Euronext over 9 years with the national GAAP from 2000 to 2004 and the IFRS from 2005 to 2009. We find significant lower earnings forecast error and dispersion with the use of IFRS. However, the improvement of analysts' earnings forecasts cannot be explained by the new IFRS recognition rules for intangibles. Rather, for goodwill, we note a decrease of the accuracy and dispersion of earnings forecasts. This decline may be explained by the managerial discretion in the implementation of the impairment test.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSG_287_0043