Titre | "Lieux communs et idées fausses en politique de santé". (ou quelques raisons d'échecs répétés des velléités de transformation de notre système de santé). | |
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Auteur | Jean de Kervasdoué | |
Revue | Politiques et management public | |
Numéro | vol. 19, no 2, juin 2001 | |
Rubrique / Thématique | "Innovations et développements dans le management des organisations publiques". |
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Mots-clés (matière) | évaluation gestion publique politique de la santé politique publique soins | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
De très nombreuses politiques publiques sont des théories du changement social : elles supposent qu'en agissant sur une ou plusieurs variables, il est possible d'en modifier une autre pour atteindre un état social plus désirable. Par exemple : les mécanismes de planification des équipements sanitaires réduisent les inégalités interrégionales de lits, scanneurs ou services de chirurgie cardiaques. Il est donc possible d'évaluer rétrospectivement le bien fondé empirique de ces « théories ». C'est à cet exercice que s'adresse cet article. Il démontre que la plupart des théories qui structurent la politique de santé française sont, soit logiquement inexactes, soit empiriquement contredites par les données disponibles et pourtant ces politiques perdurent. La représentation partagée par la haute fonction publique et la classe politique des méthodes de régulation l'emporte sur la réalité des faits. La croyance en l'efficacité de la main visible de l'Etat a survécu, en France, à la chute du mur de Berlin et le peu de référence économique montre la pauvreté de la culture dominante dans cette discipline en dehors des administrations des finances. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/pomap_0758-1726_2001_num_19_2_2671 |