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Titre L'image de la Belgique dans les cartes postales allemandes de la Première Guerre Mondiale
Auteur Sophie Delhalle
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 241, 2011/1 Belgique : guerres en vue et vues de guerres
Rubrique / Thématique
Dossier  : Belgique  : guerres en vue et vues de guerres
Page 51-62
Résumé Sans prétendre reconstituer l'éventail complet des diverses représentations de la Belgique dans les cartes postales allemandes de 1914-1918, cet article tente une première analyse d'un ensemble de cartes postales allemandes à tendance satirique où figure la Belgique, tantôt incarnée par un soldat tantôt par son souverain. Les caricatures du début du conflit présentent l'image d'un pays totalement dominé par le soldat allemand, abandonné par ses alliés et désespéré. Nous constatons que les caricatures ont connu un énorme succès au début, avant que des vues plus réalistes ou techniques ne les remplacent. Ce type de cartes postales parfois très violentes manifeste les fantasmes de la première phase de la guerre, des stéréotypes et idées préconçues – bien avant l'éclatement du conflit – sur « l'autre », devenu ennemi. Ce dernier point concerne moins la « petite Belgique », vue, si l'on excepte le mythe de la Franktireurkrieg, plus comme une pitoyable victime d'enjeux qui la dépassent que comme un adversaire.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Without claiming to have covered the whole range of postcards published in Germany during First World War One, this article tries to analyse some satirical postcards representing Belgium through the image of a soldier or of King Albert himself. In the first months of the war, the country is pictured as crushed by the power of the German soldier, forgotten or misled by the Allies and in total despair. Cartoons of all kind met success in an early stage, before being replaced by more realistic or technical views of the conflict. Sometimes violent or crude, they are affected by fantasies, stereotypes and prejudices, about the neighbour turned enemy. « Poor little Belgium » was not a primary target, if one pushes aside the mythical propaganda about francs-tireurs, and was rather seen, even in Germany, as a pitiful victim of a war she could have avoided rather than as a real foe.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_241_0051